22 janvier 2008
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17:30
14 Septembre 2007
On démarre!
Adios le rio Tiron!
L'Espagne ouvre les yeux
Défilent les camions
Partons pour d'autres lieux.
A Santiago, il paraît
Il pleut encore plus qu'à Londres
Aujourd'hui en effet
Ne chercherons pas l'ombre.
Voilà ce qui arrive quand on loupe les rendez vous!
Il pleuvine, pleuvine
Presque comme chez Annick
Notre amie pèlerine
D'origine celtique.
Trois phantômes s'avancent
Dans crachin et brouillard
Ce sont mes vieilles branches
Qui ont pris un certain retard!
Celui là photographierait même les crottes des biques!
Marchons, marchons, marchons
Le téléphone sonne
"Où êtes vous, Dieu bon"?
La voix d'Henri qui tonne.
Elles ont marché nos jambes
Sans rien nous demander
Le rendez vous, caramba
Nous l'avons bien manqué!
Moi j'ai très mal aux pieds
Annick n'en peut plus
Jean Claude est enrhumé
Santiago, que fais tu??
Ages
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18 décembre 2007
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13 Septembre 2007
Un petit mamelon
Montre son bout au loin
Et surveille le pont
Construit par le Saint
Pour que le pèlerin
Traversant la rivière
Le flotn'emportepoint
En bas jusqu'aux enfers
Une belle photo piquée à Maurice!
Léon, Léon, Léon!
Ne vous y trompez pas
Ici il n'y a pas de paons
On est en Léon, voilà!
St Roque bien aimé, injustement confondu avec St Jacques par une ignorante en hagiographie!
Comme à Vallo, St jacques
Tu montres ta blessure
Dites moi tout ou je craque
Le mystère perdure!
Patates ce soir!
Autre fruit maraudé
Henri est faché tout noir
N'en mangera jamais!!
Non, ce n'est pas des patates que je maraude ici!
Jupiter grommele
Reprenons le chemin
Assoifée est la terre
Plus que le pélerin.
Quelle jolie petite fontaine!!
Belorado en Léon
Un refugio muy bien
Allons y, compagnons
Santiago aime les siens!!
N.B. Plus de mystère! La lumière m'est venue d'Italie via un ami chirurgien, dont le cher St Roque est le patron, ansi que celui des pestiférés, et qui est très féru en....ce que j'ai écrit plus haut!!
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20 novembre 2007
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16:17
Le rio Najerilla
Nous quittons Najera
Et son rio Najerilla
Trouverons nous là-bas
St Millan à Cogolla
Un bon lit pour ce soir
Des amis pèlerins
De quoi manger et boir
Après tout ce chemin?
Les cigognes, elles, ont trouvé!!
Cette Roja sévère
Que la vigne adoucit
Est d'une beauté hors pair
Que mon chemin embellit.
Il y en a qui font le chemin en dansant!!
La sentinelle
St Domingo de la Calzada
Santiago vénéré
Ce fut presque une "pasejada'"
Mais on en a assez!!
Offerte par la Roja!!
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10 novembre 2007
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13:58
Non, il n'était pas 5 heures du matin!!
Le soleil est déjà sur l'Ebre
Quand le pont nous traversons
Ses rayons le fleuve zèbrent
Et Logorno saluons.
Santiago Matamoros
La mémé vous a étonnés
D'un bon rytme de croisière
Trois petites heures elle a marché
Restant sourde àvos prières.
Le petit bol du petit déjeuner de Momo!
Le Momo fait que râler
Il rassit son beau croissant!
Pour un peu il s'étouffait
En mangeant tout en marchant!
On marche pour le don du sang!!
Des vignes, encore des vignes
Des tonnes de bibine
Nos vignerons, quelle guigne,
Feront une grise mine!
Le retour veineux de la petite fillote du druide
Najera est à sa place
Le réfuge est bondé
Pour nous il n'ya plus de place
Où donc aller nuiter?
Santiago Matamor
Pour qu'on revienne un jour
Bénis nous avec ardor
Protège nous toujours!!
Un étrange Christ en jupette!
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1 novembre 2007
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20:52
Navarre, la coquette
A changé de couleur
Pris du blond sur sa palette
A peint avec ardeur.
On plante des oliviers
"A tire l'arigot"
Chez moi, à ce qu'il parait
Ne valent pas un mégot!
La pauvre pèlerine obligée de grapiller en chemin!
Si t'es capitaliste
Tu comprendras bien
Mais toi, oui toi, l'artiste
Tu n'y comprendras rien!
Los Arcos nous a bernés
Etouffés par la chaleur
Trouvèrent partout "complet"
Pèlerins et randonneurs.
Los Arcos pas gentille avec les pèlerins!
Par chance il y a Bora
De notre cher Henri
Partout elle sillonna
A un hôtel nous conduit.
Quel drôles de pèlerins
Dehors il faut coucher
Cachés dans les pins
Par la rosée trempés!!
Les éoliennes
L'air frais de la Navarre
Pique au petit matin
Eole est à la barre
Des éoliennes au loin.
Le dragon
D'un terrible dragon
Ont accouché ces champs
De Dune ver immond?
Non, pas du tout méchant.
Navarre follichonne
Ce n'est pas Carnaval
Tu as faussé la donne
En revêtant un grand châle
De grands pins parasol
De vignes et d'oliviers
Qui recouvre ton sol
Du sommet jusqu'aux pieds!
Cuidado! Les toros arrivent!!
Nous entrons dans Viana
Qui nous a ouvert sa puerta
De César Borgia
On fête el die de muerte!
Il a bien bourlingué
Le Valentinois
Et a fini par rester
Au pays de papa.
Enrique el chauffeur!
Logorno est traversée
Toujours par l'Ebre fier
Santiago vénéré
La beauté est mystère!
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24 octobre 2007
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15:35
Estella pueblo beau
Nous dumes te quitter
Mais un monastère là-haut
Va ,sûr, nous consoler.
Surprise! quelle guigne
De vino il n'y en a plus
Des pèlerins indignes
Certes, l'ont ils tout bu!
Plus une gougoutte! Zut!!!
Serrada une autre église
C'est une calamité
Partout la même crise
Il n'y a plus de curés!!
Des ombrageux sous bois
S'étirent à l'infini
C'est beau comme chez moi!!
T'es Navarre ou Ombrie?
je l'ai eu mon raisin
Le fruit de ma maraude
Un pauvre pèlerin
Scrupule point taraude.
Ne me fais pas la tête
St Jacques trop sévère
Domingo est jour de fête
Veux tu te taire, cerbère??!
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17 octobre 2007
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21:27
Le départ
Vers l'Ebre court Garda
On reprend le chemin
Qui nous mène vers toi
Oh Jacques notre Saint.
Le ciel est avec nous
Bleu comme dans un poème
L'été est encore partout
La belle saison que j'aime.
Dans les champs les chardons
Se parent aussi de bleu
Il y a trente écussons
A Muneru, vingt dieux!!
Un austère paysage
Parfois nous sourit
Rangées de vignes sages
Où le raisin mûrit.
Les Arabes sont passés par là
De fenouils une allée
Exhale son parfum
Les châumes sont grillées
Devant nous il y a quelqu'un
Un pauvre pèlerin
Qui endure la chaleur
Mais toi, Jacques très saint
Lui met du baume au coeur!
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6 octobre 2007
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16:54
Coscerno ti ritrovo
Con le tre belle cime
Che il vento d'Appennino
Carezza come allor.
Dalle tre del mattino
Riziero ci guido'
Lui che alla tua ombra
Un giorno gli occhi apri'.
Il sol spunto' alle cinque
Da due cime scortato
Fu tale il suo splendore
Che acceco al ricordar.
Sudando infin ci siamo
Su questa cima ambita
Miseria, oh disgraziati
La buona essa non è!
Si scende dunque a valle
Il sole è alto già
Sghignazza a pieni raggi
Sui cinque innocentini
Che voglion continuar.
Undici del mattino
Apollo è inferocito
Ma sul cocuzzol siam!
Oh panico e sgomento
Sopra di noi appare
La terza e vera cima
Che par dirci "cucu
Allora, ci venite?"
A scivolo scendiamo
Non ne possiamo più
Si muore, sospiriamo
Pietà, Bambin Gesù!
E fu verso le tre
Per primo il fratel mio
Urlando "morte a te"
Coscerno fece suo!
Carlo, Riziero e Rina. Ne mancano due (Masino e Rosanna)
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5 octobre 2007
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19:16
Coscerno de ma jeunesse
T'as toujours tes trois sommets
Que le vent d'Apennin caresse
Et qu'un jour je voulus grimper.
Riziero nous guidait
Dès trois heures du petit matin
Avait certes grandi à tes pieds
mais oublié de grandir malin!
A cinq heures le soleil deigna
De surgir de derrière une cime
Sa splendeur m'aveugla
Je m'en souviens et j'en perds la rime!
En sueur enfin l'atteignons
Ce sommet tant convoité
Mais, malheur! ce n'est pas le bon
Et on redescend dans la vallée!
Le soleildéjà haut
Rigole à pleins rayons
De nous, pauvres nigauds
Qui vaillemment grimpons.
Onze heures du matin
Apollon est féroce
C'est le sommet enfin....
La surprise est atroce.
Juste au dessus de nous
Un troisième sommet
Nous nargue et fait "coucou"!
Alors, vous arrivez?
Sur les fesses la pente dévalons
Nous n'en pouvons vraiment plus
Quelques gouttes nous avalons
Pitié, petit Jésus!!
Et ce fut vers quinze heures
Que mon frère le prémier
En hurlant sa fureur
De son pied t'a écrasé!!
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30 septembre 2007
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20:40
VALLO sous un ciel gris
St Jacques quelle surprise
A Vallo tu es connu
Si loin de Compostelle
Qui l'aurait jamais cru?
Tu attends le pèlerin
En bonne compagnie
De moult saintes et saints
De cette verte Ombrie.
Tu montres une blessure
Sur ta cuisse vénérée
La raison m'est obscure
Et je suis intriguée.
Vu à Gavelli (1100 m)
Gavelli, 10 dégrés
C'est bien peu un 10 Août
C'est la fin de l'été
En Apennin? J'en doute!!
Résolution de l'énigme
Que Saint Jacques me pardonne
La voici la vérité
C'est St Roch ce saint homme
Qui naquit à Montpellier
Pèlerin bien plus que nous
Des malades eut grand pitié
Il est vénéré partout
Ce saint des pestiférés!
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